Le mouvement des Lumières

Le XVIIIème siècle européen naît dans la douleur, les guerres sont nombreuses, les Etats absolus d'Europe briment de nombreux mouvements contestataires et les dogmes chrétiens pratiquent de nombreux massacres par pure intolérance envers d'autres croyances. En oppositions aux sociétés de cette époque, il se créé un mouvement d'intellectuels réfléchissant sur des questions politiques, sociales et religieuses. Ce mouvement des Lumières s'est tout naturellement penché sur des questions pénales et tout particulièrement la peine de mort.
Un des premiers philosophes à s'intéresser à cette question est Beccaria, un philosophe italien publie « traité des lois et des peines » et imagine une proportion juste entre le crime et la peine, cela fait voler en éclat l'idée qu'une peine devait être exemplaire pour dissuader des crimes. Au lieu d'utiliser la peine de mort pour dissuader les éventuels criminels, l'Etat doit donc avoir une attitude juste envers le peuple. Cette petite révolution sera reprise par d'autres philosophes des Lumières tels Voltaire.
C'est également grâce au traité de Beccaria que l'on observe certains progrès comme l'abolition de la « question » préalable en France à la veille de la Révolution. Pour plus de détails, voyez l'article sur la peine de mort sous l'ancien régime ci-dessous.
http://srv05.admin.over-blog.com/index.php?id=1296141938&module=admin&action=publicationArticles:editPublication&ref_site=1&nlc__=521327825903
Ainsi le mouvement des Lumières a réussi à créer des idées encore vives à présent, le code pénal français actuel s'inspire très nettement du modèle de proportion des peines imaginé par les Lumières.
L'article qui m'a permis d'écrire ceci est tiré d'un site d'histoire que voici :
http://thucydide.over-blog.net/article-16704326.html