L'exécution des mineurs délinquants
La peine de mort pour les mineurs délinquants ou criminels est un sujet extrèmement difficile à traiter parce que sensible. Le débat peut s'effectuer ailleurs, je tenterais d'exposer la situation de la façon la plus neutre possible. Cette pratique se retrouve dans plusieurs Etats et même certains pays pratiquant la peine de mort ouvertement se refusent à condamner des mineurs. Suivant le droit international, nous comprendront l'exécution des mineurs délinquants comme étant celles de personnes mineures au moment des faits, les condamnations à mort peuvent donc viser des mineurs ou de jeunes adultes suivant les cas et l'âge légal pour désigner une personne moralement responsable.
Les Etats-Unis sont la seule démocratie au monde à pratiquer l'exécution de mineurs délinquants. Les autres pays ayant recours à la peine capitale contre les mineurs sont des dictatures, comme la Chine. Les Etats-Unis par cette pratique ne se conforment pas à la convention internationale des droits de l'enfant de 1989 que presque tous les pays du monde ont signés. C'est un cas exceptionnel à tous points de vue, de nombreuses associations américaines militant en faveur des droits de l'enfant se font l'echo des abolitionnistes sur ce sujet.
Le pays ayant le plus recours à la peine de mort contre les mineurs est l'Iran, loin devant la Chine, surtout comparativement à leurs populations respectives. L'Iran est confronté depuis plusieurs années à la contestation de son régime dictatorial où le pouvoir est conservé par l'actuel président Ahmadinejad. La population du pays aspire à plus de démocratie et tente de concevoir une presse et une information libre via internet. Le pouvoir ébranlé par plusieurs manifestations d'inspiration démocratiques veut sans doute terroriser sa population avec l'exécution de mineurs, quelquefois impliqués dans la contestation.
Voici le lien vers la page du site d'amnesty international sur l'exécution des mineurs délinquants :
http://www.amnesty.org/fr/death-penalty/executions-of-child-offenders-since-1990