Le cas de la Chine

Publié le par peinedemort-uha

La république populaire de Chine a un système politique répressif et dictatorial. La presse n'y est pas libre et aucun chiffre réel et contrôlé sur le nombre d'exécutions capitales ne peut donc être retenu. En 2007 la Chine a affirmé avoir divisé par deux le nombre de condamnations à mort, et si la baisse a été confirmée par l'ONU, impossible de connaître avec certitude le nombre d'exécutions capitales dans le pays le plus peuplé du monde. On estime à 4.000 le nombre de condamnations à mort chaque année dans ce pays.


La pratique de la peine de mort en Chine est un exemple unique, la plupart du temps le condamné est exécuté par balle dans la tête, la facture de la balle est envoyée à la famille du défunt. Plusieurs  organes sont ensuite récupérés par l'Etat qui les vend à sa population, le marché de l'offre et de la demande déterminait il y a quelques années encore le jour de l'exécution pour les condamnés. Cette pratique depuis 2007 a été réformée et théoriquement le condamné doit donner son accord pour que l'Etat puisse prendre ses organes. La Chine se prétend communiste dans sa propagande mais pour ce qui est de ses pratiques, elle montre une forme de capitalisme très poussée.


La prise d'organes du condamné est une pratique unique, mais il faut aussi y voir un recour médical, car la population chinoise compte à ce jour un-milliard-trois-cent-millions d'individus et les progrès médicaux ne permettent pas toujours de suivre la demande d'organes. Nous pouvons y voir une mesure pragmatique au détriment de l'existence des condamnés.

Voici l'article du Monde m'ayant permis d'écrire celui-ci : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/12/13/une-ong-estime-a-4-000-le-nombre-d-executions-capitales-par-an-en-chine_1617786_3216.html

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